Nous ne saurons jamais l’heure et le jour exacts de son retour, mais il nous assure que quand nous en verrons les signes précurseurs, nous saurons que le temps est proche. « Veillez car vous ne savez ni l’heure, ni le jour. » Jésus, nous invite à la vigilance, il nous invite à attendre son retour dans la foi, et l’espérance. Il nous exhorte à utiliser nos divergences, nos différences, pour construire l’église de la véritable espérance. Le corps du Christ ne devra pas être divisé, quand viendra l’heure. Le commandement de l’amour de Dieu et du prochain, rend possible l’unité de tous ceux qui croient en Christ. Mais le voulons-nous vraiment ?
Jésus désire que toute l’humanité accède au Royaume, Dieu nous a créés pour que nous soyons à lui, non pas dans la division, mais dans l’unité et la fraternité. Non pas comme des créatures quelconques, mais comme le fruit de ses entrailles. Dieu notre Père, désire ardemment que chacun de nous puisse, passer l’éternité avec lui. « Voyez le figuier et tous les autres arbres. Dès qu’ils bourgeonnent, vous n’avez qu’à les regarder pour savoir que l’été est déjà proche » (Lc 21.29-30). « Voyez l’église et tous les hommes qui la compose. Dès qu’ils s’uniront et fraterniseront, vous n’aurez qu’à les regarder pour savoir que le Royaume est déjà proche ».
Comme les prophètes, nous sommes sur le point de contempler un grand bourgeonnement, nos Églises, se rapprochent. Le langage, la communication et le dialogue, balbutie et à encore du mal à trouver la cohésion nécessaire à l’unification, mais le Christ œuvre dans le cœur de chaque disciple, pour que son corps, église céleste soit une, fraternelle et sainte. Voyez les signes des temps (Mt 16.3).
L’ennemi continuera de semer l’ivraie, le doute persistera, mais rien n’a pu vaincre la détermination de Jésus à sauver les hommes, et à les unir dans le sacrifice de la croix. Le mal ne sera pas mis à part jusqu’à la fin des temps (Mt 13.30). Mais une certitude demeure, et nous pouvons dire en ce jour, que le Royaume de Dieu est déjà là au milieu de nous, et que nous en sommes les cohéritiers avec Jésus.