Jésus est troublé en son âme, non pas à cause des souffrances et de la mort à venir, car elles étaient nécessaire au salut des hommes. La perfection de sa nature refusait absolument le péché, mais il fallait qu’il prenne l’ensemble de nos fautes avec Lui à la croix, c’est pourquoi le Seigneur éprouvait l’horreur de ce moment où il serait probablement séparé du Père de toute miséricorde, durant l’expiation de l’abomination qu’étais le péché, et qui souillait l’ensemble du peuple de Dieu. « Père, sauve-moi de cette heure ! »
Mais sa soumission à son Père, montre combien la volonté du Père a de l’importance à ses yeux, c’est pourquoi il dit : « C’est pour cette heure même que je suis venu. Père, glorifie ton nom ! » Nous voyons ici combien l’amour de Jésus est grand pour son Père, le Père ne pouvant se sacrifier lui-même du fait de sa nature, Jésus se propose dans sa chair d’accomplir cette œuvre, afin de maintenir sa gloire, ses droits, en portant les conséquences du péché, du déshonneur que l’homme avait jeté sur le nom de Dieu, pour que l’amour de son Dieu et Père soit sut de tous coupables repentants.
L’amour du Fils, sera récompensé la voix du Père se fit entendre du ciel : « Je l’ai glorifié, et je le glorifierai encore. » Ici nous comprenons que la glorification de Jésus, ne sera pas d’échapper aux souffrances et à la mort à venir, mais en quelque chose de bien plus grand sa résurrection d’entre les morts. Glorifié par la résurrection de Lazare, Jésus allait être glorifié encore plus grandiosement par sa propre résurrection. Jésus a été « ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père » (Rom. 6.4). Si le Seigneur n’a pas été délivré de l’heure de la mort, nous voyons ici qu’il a été délivré de la mort après l’avoir subie, chose impossible pour aucun autre homme. Les perfections divines et humaines du second Homme (Jésus) rendaient possible que Jésus passe par la mort en portant le péché dont il s’était chargé, sans qu’il puisse le retenir. Après l’avoir endurée pour d’autres, il allait en sortir victorieux.
Toujours en communion avec son Père, le Seigneur n’avait pas besoin qu’il lui réponde publiquement ; ses réponses il pouvait le recevoir dans l’intimité de cette communion ; mais il fallait que la foule eût encore ce témoignage de la part du ciel, à cette heure suprême, solennelle pour tous. Si Jésus meurt, tout est fini entre Dieu et le monde, sauf pour ceux qui croiront en Jésus, mort et ressuscité, pour que l’homme pécheur reçoive de Lui la vie éternelle.