Celui qui refuse de croire en Jésus Christ, est tout à fait libre. En disant : « Quiconque se sera déclaré pour moi devant les hommes, le Fils de l’homme aussi se déclarera pour lui devant les anges de Dieu. » Jésus veut que l’homme puisse choisir son chemin, sans contrainte aucune. Celui qui choisit de venir à Jésus, doit être conscient de ce que cela implique. Si un homme renie Jésus sans savoir pourquoi il le fait, son ignorance montre que son reniement, n’est dû qu’à son manque d’enseignement sur le Christ, est sur sa venue parmi nous. Mais si cet homme a été enseigner, et pris conscience qu’accueillir Jésus peut lui donner le salut, mais il le refuse. Alors ce passage des écritures le concerne : « Mais celui qui m’aura renié en face des hommes sera renié à son tour en face des anges de Dieu. »
L’ignorance et l’incrédulité peuvent nous conduire, à blasphémer contre Jésus, et même contre Dieu le Père quand vient l’épreuve. Mais là encore, la miséricorde et la compassion de Jésus, qui nous a été donné à la croix nous sauve, par notre foi en Jésus. Mais concernant le blasphème contre le Saint Esprit, aucune rémission ne sera accordée, nous dit le Seigneur. Comment blasphémons-nous contre le Saint Esprit ? Il nous faut nous référer aux écrits de : (Matthieu 12.31-32 ; Marc 3.28-30 et Luc 12.8). Tous les trois relatent cet évènement ou les scribes et les pharisiens reprochaient à Jésus d’être habité du Démon. « C’est par le Prince des démons qu’il expulse les démons » Ils blasphémaient sur l’essence même de la nature du Père et du Fils, qui est toute pureté. Souvenons-nous ! L’endurcissement du cœur et la rébellion contre le Saint Esprit, avait conduit le roi Saul et le roi Achab au blasphème contre l’Esprit de Dieu.
Celui qui se rebelle, endurcit son cœur et se détourne des préceptes de Dieu. Nous voyons donc ici l’immense danger qu’il y a à endurcir son cœur, lorsque le Saint-Esprit veut nous reprendre et nous confronter à la vérité. Cela dénote à la fois un manque d’honnêteté et d’un esprit de rébellion. Lorsque cet endurcissement du cœur a atteint un point de non-retour, on se retrouve dans ce que l’Écriture appelle le blasphème contre le Saint-Esprit, ou le péché irrémissible (Mt12.31 ; 1 Jn 5.16-17).
Frères bien-aimés, Jésus nous invite en ce jour à discerner nos comportements, à la lumière de l’Esprit. Chaque précepte, à son importance car ils sont essence de vie éternelle. Prenons garde à notre langage, afin qu’aucun reniement et qu’aucun blasphème ne soit prononcé par les enfants de Dieu que nous sommes.