Dans ce passage, l’évangéliste Luc, s’adresse à Théophile un homme honorable, certainement un notable, pour lui annoncer que les écrits qu’il lui envoie, à été pour lui une véritable révélation, et que les témoins qui l’on aidé à le composer, sont des témoins oculaires de ce qui s’est réellement passé. Pour Luc qui était grec, l’histoire de Jésus, dont les disciples considéraient comme le Messie, le Sauveur de l’humanité tout entière, devait être su de tous. C’est pourquoi, après avoir été informé par Pierre, qui était certainement la source principale de toute l’histoire de Jésus Christ, Fils de Dieu, Luc entrepris d’écrire son évangile.

Tout d’abord, Luc diffère des autres évangélistes parce qu’il est né païen ; cela a peut-être contribué à ses interprétations inclusives et ouvertes des enseignements du Christ ; de plus, en tant que médecin doté de profondes capacités intellectuelles, il a utilisé des arguments apologétiques (élogieuses) sophistiqués lors de la création de l’Évangile. Il a écrit son Évangile à un période prématuré, pendant que le christianisme était soumis à un examen minutieux de la part des communautés juive et romaine. L’un de ses objectifs fondamentaux était donc de fournir un récit précis de la vie de Jésus-Christ, capable de résister à un tel examen. Et c’est à son ami Théophile qu’il va confier les premiers regards et certainement remarques sur ses écrits.

L’ouvrage de Luc a également servi à fournir sa perspective des événements ; à faire de son Évangile, une ressource historique indispensable qui a renforcé la crédibilité du christianisme tout en servant de tremplin à la rédaction des Actes des Apôtres ; suite qui détaille les événements qui ont eu lieu plus de quatre cents ans plus tard ! L’Évangéliste avait plusieurs objectifs en tête : tout d’abord établir la crédibilité du christianisme et montrer comment les prophéties de l’Ancien Testament se sont réalisées dans la vie de Jésus ; tendre la main aux communautés juives et païennes avec un égal équilibre d’effort et d’attention envers elles en tant que public de ses enseignements ; valider la crédulité chrétienne en montrant comment elle accomplissait les prophéties des prophètes de l’Ancien Testament tels que Daniel ; valider la crédibilité du christianisme en montrant les prophéties accomplies pendant le ministère de Jésus et en atteignant un large éventail de publics comprenant à la fois des communautés juives et païennes.

Frères et sœurs, nous voyons que même ceux qui jadis était païens, Dieu en à fait des instruments à la gloire de son fils, Jésus ! Désirons nous aussi devenir des instruments de Dieu, à la gloire de son fils bien-aimé, Jésus le Christ notre Seigneur et sauveur.