« Ne vous faites pas de trésors sur la terre. » Les biens de ce monde n’ont de vie, que celle que nous le leur donnons. A chaque saison au gré de notre volonté, et des modes, nous les remplaçons, où nous nous attachons à eux. Jésus, nous rappelle qu’ils périront ronger par les mites et la rouille, et qu’il nous serait préjudiciable de croire qu’ils puissent contribuer à notre bonheur.
Les biens de ce monde agrémente notre séjour et contribue à rendre notre pèlerinage sur cette terre agréable. Mais le bonheur, nous ne pourrons l’avoir qu’auprès de Dieu, dans la cité céleste. Le Psalmiste nous rappelle la promesse de Dieu au Roi David ; « Si tes fils gardent mon alliance, les volontés que je leur fais connaître, leurs fils, eux aussi, à tout jamais, siègeront sur le trône dressé pour toi. » Cette parole elle est pour nous aujourd’hui, le trésor que notre cœur désir, n’est pas matériel, ni charnel. Ce trésor Dieu l’a placé chacun de nous, dans la profondeur de notre être, prémisse de vie éternelle. Dieu dans sa grande bonté, a comblé chacun de ses enfants de ce trésor. Il est en chacun lumière éternelle que nous devons grandir en direction de tous nos frères.
L’argent doit être au service des hommes, et non le contraire. Se servir de l’argent, c’est le considérer comme un moyen, un outil mis à notre disposition par Dieu. Une valeur au service des hommes, pour leur bien-être, leur épanouissement social, et professionnel. L’utilisation de l’argent ne va pas à l’encontre des préceptes de Dieu, parfois même, l’argent peut contribuer dans nos actes de charité à faire rendre grâce à Dieu pour ses largesses en direction des plus démunis. Mais servir l’argent c’est avoir un maître, un dieu, qui nous empêche de servir le véritable Dieu.
Servir Dieu, nous apprends à nous servir de l’argent pour faire le bien autour de nous. Servir Dieu nous enseigne, à mettre en pratique le commandement de l’amour pour Dieu et son prochain, à avoir confiance en Jésus, à chercher son Royaume et désirer s’ajuster à lui. « Votre Père céleste sait ce dont vous avez besoin, » nous dit Jésus. ? « Regardez les oiseaux du ciel : ils ne font ni semailles ni moisson, ils ne font pas de réserves dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? » Si le cœur ne doit pas être détourné de Dieu par les richesses, il ne doit pas l’être non plus par les soucis de la vie quotidienne. La confiance en Dieu le Père doit bannir de notre cœur toute inquiétude. Dieu a donné la vie ; il a formé le corps, c’est lui qui se charge de leur entretien. Il ne s’agit pas de paresse, ni d’indifférence quant aux nécessités de la vie, mais de confiance en Dieu pour chaque jour de notre vie, afin que notre cœur ne se détourne pas des choses célestes, et de nos véritables intérêts qui sont en rapport avec la gloire de Dieu. Les oiseaux, n’ont aucun souci pour la vie ; il trouve chaque jour ce que Dieu leur a préparé. Pourquoi le croyant sera-t-il accablé par les soucis, puisqu’il est l’objet de l’amour de Dieu et qu’il connaît cet amour, qui n’est pas ignoré de l’oiseau ? Jésus nous exhorte à chercher son Royaume et sa justice, est tout nous serons donné par surcroit.
Ce n’est pas ici une recommandation de Jésus, à rester oisif. C’est une invitation à la foi, à la confiance, à l’espérance en l’amour de Dieu, qui veut que tous les hommes soient comblés des richesses mises à notre disposition par sa bonté, sa miséricorde et son amour. Dieu par la bouche du Psalmiste nous dit ; « Avec mon élu, j’ai fait une alliance, j’ai juré à David, mon serviteur : J’établirai ta dynastie pour toujours, je te bâtis un trône pour la suite des âges. » elle est pour chacun de nous cette parole.