C’est à cette époque que parut Jésus. Il se rendit de la Galilée au Jourdain, auprès de Jean, pour être baptisé par lui. Mais Jean essaya de l’en dissuader. Il lui disait : C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et c’est toi qui viens à moi ! Jésus lui répondit : Accepte, pour le moment, qu’il en soit ainsi ! Car c’est de cette manière qu’il nous convient d’accomplir tout ce que Dieu considère comme juste. Là-dessus, Jean accepta de le baptiser. Aussitôt après avoir été baptisé, Jésus sortit de l’eau. Alors le ciel s’ouvrit pour lui et il vit l’Esprit de Dieu descendre sous la forme d’une colombe et venir sur lui. Une voix venant du ciel déclara : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, celui qui fait toute ma joie.

Méditation

Nous venons d’entendre la solennelle invitation à la repentance, qui fut adressée par Jean au peuple, il lui annonce l’arrivée d’un plus puissant que lui, le Seigneur, qui sauverait les siens de leurs péchés. Le peuple attendait Celui qui allait paraître. D’où viendrait-il ? Comment apparaîtrait-il ? Quel serait son aspect ? Personne ne le savait, mais il était reconnaissable, car en Lui était la lumière. Oui, c’est bien lui, mais, mystère insondable ! au lieu d’apparaître dans l’éclat de sa gloire messianique, il vient en grâce se joindre aux pécheurs repentants, prendre place au milieu d’eux.

Aussi Jean lui dira : « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et tu viens à moi ! » Jean, reconnais en Jésus le véritable Messie, et son indignité devant celui qui est le chemin, la vérité et la vie. C’est à travers le repentir, que nous prenons conscience que Jésus est la miséricorde de Dieu, venue sur terre pour qu’aucun homme ne périsse, mais qu’il est par Lui la vie éternelle. C’est pourquoi il dira : « Laisse faire pour le présent, car c’est ainsi qu’il nous sied d’accomplir toute justice. »

Seigneur, toi qui es justice, miséricorde et pardon, détourne ton regard de nos fautes, et purifie notre être, afin que nous aussi nous devenions par Dieu notre Père ses enfants. Permet que nous puissions entendre en ce jour, cette même phrase que jadis tu entendis : « Celui-ci est mon fils bien-aimé, en qui je me complais. » Amen !