Le temps ou le Christ devait se manifester à Israël, était arrivé. Mais comment prendre place au milieu de ce peuple qui était dans un triste état, sans une œuvre opérée dans les cœurs ? Isaïe avait prophétisé sur la venue du Messie et de son précurseur : « Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. » (Is 40.3) Ses paroles nous l’avons bien compris faisaient allusion à la venue de Jésus. Quand un souverain venait dans une ville autrefois, on préparait les routes qui n’était pas toujours entretenues pour que le roi attendu puisse y parvenir sans encombre.
Ici, faciliter la venue du Roi, nécessitait une préparation morale, qui devait s’accomplir dans les cœurs, par l’action de la parole de Dieu, et du Saint Esprit. Et c’est Jean le Baptiste qui avait reçu pour mission la préparation du cœur du peuple, a la venue du Messie. Le langage de Jean est tranchant, vis-à-vis du peuple. A tous ceux qui venaient se faire baptisé, il disait : « Engeance de vipères ! Qui vous a appris à fuir la colère qui vient ? Produisez donc un fruit digne de la conversion. N’allez pas dire en vous-mêmes : “Nous avons Abraham pour père” ; car, je vous le dis : des pierres que voici, Dieu peut faire surgir des enfants à Abraham. »
Jean apparaît soudain, prêchant dans le désert de la Judée et disant : « Repentez-vous, car le royaume des cieux s’est approché ». Étrange qu’un prophète prêche dans un désert, mais ce désert représente ce qu’est le cœur du peuple pour Dieu, c’est aussi le cœur naturel de tout homme. A travers l’action de Jean, nous voyons la richesse de la miséricorde de Dieu, car même dans le désert, Il fait couler la richesse de sa grâce, et l’abondance de ses promesses pour son peuple.
Frères et sœurs bien-aimés, dès aujourd’hui prenons conscience de l’imperfection de notre vie, de son manque de proximité avec Dieu. Préparons-nous aussi le chemin du Seigneur en notre cœur, en chassant de nos vies ce qui nous prive de la présence de notre Seigneur.