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Méditation

Le récit de Marc fait ressortir ici le rejet de Jésus, déjà affirmé par la mort de son précurseur, Jean le baptiste. Moment terrible que celui où les hommes, qui ont cru se débarrasser du Fils de Dieu en le mettant à mort, quand ils comparaîtront devant lui chargés de leurs péchés ! Moment terrible, non seulement pour ceux qui ont participé au rejet de Christ lorsqu’il était ici-bas, mais aussi pour ceux qui, aujourd’hui encore refusent la grâce qui leur est présentée, en manifestant contre lui la même haine que ceux qui l’ont crucifié.

Certains hommes se disent incrédules, mais il n’y a point de consciences incrédules. À des degrés divers, l’incrédulité n’est qu’un procédé bien inefficace pour faire taire la voix de la conscience. Au lieu de chercher à l’étouffer, il faut au contraire l’écouter et se laisser éclairer par la parole de Dieu. Lorsque, sous l’effet de cette lumière, le pécheur prend conscience de l’horreur de son état, la grâce lui présentera la valeur du sang du Christ qui purifie tous péchés. Alors, par la foi, la conscience purifiée remplacera, celle qui chargée de péchés se meurt. Ce sera le bonheur, la joie, la paix avec Dieu, au lieu de la frayeur du Dieu juste et saint et de l’angoisse à la pensée de le rencontrer un jour comme juge.

Père Éternelle tu as dit : « C’est moi, moi qui efface tes transgressions pour l’amour de moi, Et je ne me souviendrai plus de tes péchés. » (Is 43.25) Père au nom de l’amour que tu nous portes en ton Fils bien-aimé Jésus Christ, efface nos transgressions, rends nous la joie d’être sauvé.

Amen.