Jésus est mort à la croix, sous les yeux de tous ceux qui étaient au Golgotha ce jour-là, mais ses paroles, ses préceptes restent vivants. Pilate inquiet des évènements s’assure qu’il est bien mort. Les grands prêtres inquiets des derniers propos de Jésus, demande à Pilate de prendre des dispositions pour que le tombeau soit sous haute surveillance : « Mais Pilate leur dit : Vous avez une garde ; allez, et faites-le garder comme vous l’entendrez. » Tourmenter par la culpabilité certainement. Joseph d’Arimathie qui était disciple de Jésus dans le secret, avait retenu les propos de Jésus, et savait que par Jésus le règne de Dieu était venu au milieu des hommes. Alors que tout ce que Jésus avait dit échappait encore à la conscience de ses disciples, Joseph d’Arimathie offrira sa propre sépulture à Jésus, car Dieu dans sa prescience avait déjà agi pour que son bien-aimé soit vainqueur de la mort.
Les principaux sacrificateurs et les pharisiens s’assemblent alors auprès de Pilate ce jour-là et lui dirent : « Excellence, nous nous souvenons que cet imposteur a dit, pendant qu’il était encore en vie : « Après trois jours, je ressusciterai. » Fais donc surveiller étroitement la tombe jusqu’à ce troisième jour : il faut à tout prix éviter que ses disciples viennent dérober le corps pour dire ensuite au peuple qu’il est ressuscité. Cette dernière supercherie serait encore pire que la première. » Comme tous les incrédules, les chefs des Juifs redoutaient de voir se confirmer ce qu’ils prétendaient ne pas croire. Aussi ils veulent prévenir tout ce qui pourrait faire croire à la résurrection de Jésus. Mais leurs précautions n’ont servi qu’à leur donner la preuve de cette résurrection, comme nous le verrons au chapitre suivant, car les gardiens qu’ils placèrent au sépulcre s’enfuirent effrayés à la vue de l’ange qui roula la pierre, pour que les femmes pussent constater la résurrection de Jésus.
L’ennemi avait intérêt à empêcher la divulgation de la résurrection, ce fait d’une importance capitale, et qui est fondement de l’Évangile. Si Jésus n’était pas ressuscité, sa mort, qui était la fin de l’homme en Adam, le jugement de Dieu, aurait clôturé la triste histoire du pécheur et tout serait fini par là. Mais cela ne se pouvait pas. Celui qui était entré dans la mort était le Fils du Dieu vivant, le Prince de la vie ; elle ne pouvait le retenir. La croix bien qu’elle soit folie pour les hommes, nous montre le chemin qui mène vers la Jérusalem céleste. Le tombeau nous montre ici, le moment ou l’épreuve nous entraine dans les profondeurs des abimes. L’ensevelissement du Christ nous montre ici que Dieu, par son Fils, descend jusqu’au plus profond des entrailles de la terre pour récupérer celui qu’il a créé, et le ramener à la vie. Saurons-nous accepter Jésus dans nos vies, pour être ressuscité un jour avec Lui auprès du Père ?