Jésus nous interpelle ici, sur la mise en pratique des préceptes édictées dans les saintes écritures. Les scribes et les pharisiens vivaient dans une pratique spirituelle lié à la tradition populaire, et ils étaient choqués par le comportement des disciples, qui selon eux ne respectaient pas cela et par la même le sabbat. Ce jour fait pour l’homme, était mal compris des docteurs de la loi, l’homme n’était pas fait pour le sabbat, mais l’inverse. Si la loi est amour de Dieu pour l’homme, alors elle est faite pour que l’amour en l’homme devienne image et ressemblance de Dieu et amour pour son prochain. C’est pourquoi, Dieu nous invite à l’aimer et à aimer nos frères comme nous même. Le sabbat, la loi, et tous les préceptes deviennent alors des balises sur notre route. Elles nous indiquent le chemin de la vérité, le chemin vers la vraie vie en Dieu. C’est pourquoi en acceptant Jésus le bien-aimé du Pére, nous ne vivons plus sous traits de la loi, mais dans la certitude que la foi seul apporte le salut par Jésus.
« Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? » Aveuglés par la tradition, les pharisiens essayaient de répandre le doute sur l’identité messianique de Jésus, de plus ils transgressaient la loi car Dieu lui-même avait déclaré : « Vous n’ajouterez rien à ce que je vous prescris, et vous n’en retrancherez rien ; mais vous observerez les commandements de l’Éternel, votre Dieu, tels que je vous les prescris » (Dt 4.2 12.32). En ajoutant à la loi divine leur tradition, ils attachaient « des fardeaux pesants, et les mettaient sur les épaules des hommes, mais eux, ils ne les remuer même pas du doigt » (Mt 23.4).
La véritable raison pour laquelle nous devons cesser notre travail personnel, au cours du sabbat, c’est pour que nous ayons du temps pour honorer et servir Dieu : « Si tu retiens ton pied pendant le sabbat, pour ne pas faire ta volonté en mon saint jour, si tu fais du sabbat tes délices, pour sanctifier l’Éternel en le glorifiant, et si tu l’honores en ne suivant point tes voies, en ne te livrant pas à tes penchants et à de vains discours » (Is 58.13). Alors tu fais la joie de Dieu.