Or on célébrait à Jérusalem la fête de la dédicace ; c’était l’hiver. Et Jésus se promenait dans le temple, sous le portique de Salomon. Les Juifs l’entourèrent donc, et ils lui disaient : Jusques à quand tiendras-tu notre âme en suspens ? Si tu es le Christ, dis-le-nous franchement. Jésus leur répondit : Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas ; les œuvres que je fais au nom de mon Père, ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes point de mes brebis, comme je vous l’ai dit. ? Mes brebis entendent ma voix, et moi, je les connais, et elles me suivent ; et moi, je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous, et nul ne les peut ravir de la main de mon Père. Moi et le Père nous sommes un.
Méditation :
« Combien de temps vas-tu nous laisser dans le doute ? Si tu es le Messie, dis-le-nous ouvertement ! » Cette question, bon nombre d’hommes et de femmes, se la posent encore aujourd’hui. Elle se pose même chez bon nombre de chrétien, notamment, lors d’épreuves accablantes, maladies incurables, ou catastrophes naturelles. Malgré les témoignages, les prodiges et les signes, qui jusqu’à ce jour ne cessent d’être accomplies par Jésus à travers les âges, nombreuses et nombreux sont ceux qui refusent de croire.
« Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage. Mais vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. » Chacun de nous, a reçu le libre-arbitre, être ou de ne pas être les brebis du Seigneur. Dieu veut que l’homme soit libre dans ses choix, et ses décisions. Vous me direz alors pourquoi Dieu insiste-t-il, pour que l’homme vienne à Lui et mette en pratique ses préceptes et sa volonté, plutôt que les siennes ? La réponse nous est donnée par le Christ lui-même : « Sans moi vous ne feriez rien de bon. » Ou encore : « En dehors de moi, point de salut. » L’homme est limité en toute chose, il n’est don de lui-même que si les autres sont don d’eux même pour lui. Dans bon nombre de domaine, nous pouvons voir les limites humaines, des limites qui n’existe pas en Dieu. Lorsque Thomas constate que Jésus est bel et bien ressuscité, il n’hésite pas à s’exclamer : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jean 20 :28) Ce que Jésus lui avait enseigné avant sa mort se confirme, Thomas ne peut plus rien réfuter. Il en est de même pour nous aujourd’hui. Dans sa grande bonté Dieu nous informe, que tous les chemins du monde, même les plus ruisselants de biens, de richesses diverses, ou d’or, ne peuvent conduire l’homme vers le Royaume.
Jésus est, que nous le voulions ou pas, le chemin, la vérité et la vie ! Il est le seul capable de nous conduire, aux portes de la céleste cité. Il est le seul berger, ayant tout pouvoir sur la terre et dans les cieux, pour rassembler et conduire les brebis de Dieu, vers la Jérusalem céleste. « Tous ceux qui sont venu avant moi, n’était que des brigands, des voleurs et des mercenaires. » Jésus nous le dit, ceux qui m’appartiennent reconnaissent ma voix. « Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, personne ne les arrachera de ma main. » Voilà une promesse qui s’accomplit chaque jour, dans le quotidien de chacun. Car chaque jour le Christ fait grandir en nous la dimension du Royaume, et leurs réalités deviennent une évidence à nos yeux. Ainsi nous devenons Un avec le Christ, pour ne plus être qu’un avec Lui dans le Père. Dieu nous invite, non pas seulement à imiter son Fils, mais à devenir nous aussi des fils et des filles pour Lui. Il nous invite à devenir des brebis d’espérance pour tous nos frères et sœurs du monde. Car qui mieux qu’une brebis peut attirer une autre brebis ?
Que cette grâce qui nous est donnée par le Christ, d’être des enfants de Dieu, soit pour nous en ce jour source de joie, de paix et d’amour, certitude d’abondance de vie dans la gloire de Dieu le Père.
Amen.